Cacao : La Côte d’Ivoire le Ghana et industriels discutent sur le prix plancher de 2600 dollars/tonne

Publié le par Kamagaté Issouf

Cacao : La Côte d’Ivoire le Ghana et industriels discutent sur le prix plancher de 2600 dollars/tonne

Les autorités ivoiriennes et ghanéennes sont convenues à la mise en place le mercredi d’un nouveau mécanisme de fixation des prix pour le commerce des fèves de cacao à partir de la campagne 2020-2021, qui démarre le 1er octobre 2020. C’est ce qui ressort de la réunion du comité des experts qui s’est tenue le 3 juillet à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Cette rencontre qui fait suite à la  réunion d’Accra (Ghana), les 10 et 11 juin, où les deux premiers producteurs mondiaux de cacao (la Côte d’Ivoire et le Ghana) avaient décidé de joindre leurs efforts pour lutter contre la pauvreté de leurs producteurs, en fixant le prix plancher du cacao à 2. 600 dollars (environ 1,3 millions Fcfa).

«Je voulais juste rappeler que nous étions au Ghana le 11 et le 12 juin. Lors de notre rencontre à Accra (Ghana), les 11 et 12 juin, A cette rencontre, nous avions invité l’ensemble des acteurs les industriels, les négociants et les chocolatiers à l’effet de leur présenter un meilleur prix aux producteurs. La réunion de ce jour avait pour but de rencontrer les experts pour leur présenter ce mécanisme des prix. C’est maintenant chose faite et je pense que nos partenaires ont compris le mécanisme. Je suis confiant en l’avenir. Les 400 USD la tonne vont contribuer à donner un prix rémunérateurs aux producteurs », a fait savoir Yves Brahima Koné, directeur général du Conseil du café et du cacao.
 

 Selon le directeur général du Conseil café Cacao,le mécanisme qui a été introduit aux acteurs clés de l’industrie a été compris. Et il prend en compte un différentiel de revenu de subsistance fixe qui procurera aux producteurs un revenu décent. Il a été institué  un montant de 400 USD la tonne (différentiel de revenu de subsistance) pour garantir le prix plancher.

«La situation du petit exploitant agricole devrait connaître un changement  positif. Un consensus sur les meilleures modalités pourrait améliorer le sort des paysans » a indiqué Le directeur général de Ghana « Cocoa board », Joseph Boahen Aidoo. Poursuivant, il  a exprimé sa satisfaction de voir qu’un consensus visant l’amélioration du revenu des planteurs  a été trouvé.  Pour lui, on ne peut parler de durabilité de cacao sans les paysans, qui constituent le maillon de la chaîne.

issouf.kamagate@lekiosque-deleco.com

Commenter cet article