GMES et Afrique : 30 millions d’euros investis pour réussir le développement durable par l’utilisation des services d’observation de la terre

Publié le par Kamagaté Issouf

GMES et Afrique : 30 millions d’euros investis pour réussir le développement durable par l’utilisation des services d’observation de la terre

Basé sur le principe du partage de connaissance entre l’Afrique et l’Europe en termes d’utilisation du satellite pour le développement durable, Gmes et  Afrique, qui est un programme de la commission de l’Union africaine en partenariat avec la commission de l’Union européenne (Ue) vaut 30 millions d’euros. Une information donnée par Dr Tidiane Ouattara, coordonnateur du programme spatial au sein de la commission de l’Union africaine, à la clôture du deuxième et dernier forum de la première phase de Gmes et Afrique qui s’est tenu du 6 au 10 décembre à Abidjan, autour du thème « L’observation de la terre : favoriser la durabilité environnementale et la croissance socioéconomique en Afrique ».

L’objectif du forum visait à renforcer les capacités des institutions africaines en leur fournissant les ressources nécessaires pour accéder et exploiter les services d'observation de la Terre, en particulier dans les domaines de l'eau et des ressources naturelles, ainsi que des zones marines et côtières. « C’est important que les gens sachent utiliser les données d’utilisation terrestre. Aujourd’hui les problèmes comme les changements climatiques, la déforestation doivent se résoudre à une échelle mondiale. On a pu amener le nombre de station environnementale à 200. Ce programme Gmes a créé tout un ecosystème d’utilisation, pour la phase 2 il faut savoir faire les applications », a affirmé l’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Jobst von Kirchmann.

Il ajoute que l’Ue s’est engagée à accompagner le Côte d’Ivoire dans la lutte contre la déforestation et l’innovation dans ce domaine sera la mise en service de moyens de surveillance pouvant permettre de protéger la forêt et de voir comment et à quel endroit la forêt se dégrade. D’autres facteurs comme l’érosion côtière, la pêche peuvent être améliorés, selon lui, avec les outils Gmes. C’est pourquoi il a appelé les pays à s’approprier ces moyens de surveillance pour un développement durable réussi.

Pour Dr Tidiane Ouattara le bilan est très positif de façon générale et 5000 jeunes ont été formés. Il indique que les défis sont de trois ordres. Former une masse critique d’Africains qui pourront utiliser ces applications et même les développer ; informer les décideurs qu’ils ont en leur disposition des outils puissants qui sont incontournables pour les aider dans les prises de décision et permettre une connectivité en transmettant de gros volumes de données.

issouf.kamagate@lekiosque-deleco.com

 

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