Sécurité sanitaire : l’intoxication alimentaire touche une personne sur 10 dans le monde

Publié le par Kamagaté Issouf

Sécurité sanitaire : l’intoxication alimentaire touche une personne sur 10 dans le monde

Au cours d’une causerie débat à bâton rompu entre des chercheurs du Centre Suisse de recherches scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRS) et le consortium de recherches Afrique One-ASPIRE, Pr Bonfoh Bachirou a relevé qu’une personne sur 10 contracte l’intoxication alimentaire, qui a  un impacte sanitaire et économique important. Alors, «il fallait prendre des mesures pour arriver à atténuer l’impact de cette maladie. C’est pourquoi cette journée a été institué au plan international pour sensibiliser la population et les différents acteurs pour que dans la chaîne de production on fasse beaucoup plus attention sur la sécurité sanitaire des aliments »

L’intoxication alimentaire fait partie de la sécurité sanitaire des aliments, qui est un Problème silencieux négligé. Considéré comme un pan de l’activité de nutrition et de la santé, elle mérite, selon des acteurs de la nutrition, une attention, en dépit du fait que les données sur le cas de maladies sont très rares. C’est dans cette optique que l’Organisation mondiale de la Santé a remis au goût du jour l’état actuel de ce sujet pour évaluer le poids dans la santé publique, en marge de la célébration de la journée sanitaire des aliments

Amener les autorités à prendre conscience de ce phénomène est le vœu de cet épidémiologiste qui exhorte à une sensibilisation accrue des populations dans le cadre de changement de comportement alimentaire. « Dans la réflexion sur la sécurité sanitaire des aliments, l’on on considère beaucoup plus l’aliment, pas au sens nutritionnel du terme, mais au sens de la contamination, au sens où cet aliment véhicule des microbes, des toxines pour l’homme aussi bien chronique à long terme ou des maladies aigues avec des intoxication très rapide. L’exemple que je peux vous donnez c’est la recrudescence de la fièvre typhoïde. Qui est beaucoup plus  liée beaucoup à la consommation des aliments insalubres, mal cuits et mal conservés », dit-il.

En prenant aussi en compte la qualité des aliments, on se heurte à cette situation de double norme : Il y a la norme standard, mais il y a aussi les pratiques culturelles auxquelles il faut tenir compte. C’est dispositif qu’il faudra mettre en place et dialoguer avec tous les acteurs pour arriver à un consensus qui puisse protéger le consommateur.

 

issouf.kamagate@lekiosque-deleco.com

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