FMI-FEC : Le conseil d’administration  approuve un accord d’un montant de 448,6 millions de dollars en faveur de la RDC

Publié le par Kamagaté Issouf

FMI-FEC : Le conseil d’administration  approuve un accord d’un montant de 448,6 millions de dollars en faveur de la RDC

Les autorités congolaises ont redoublé d’efforts en 2018 et en 2019 pour s’attaquer à la crise économique qui les a frappé et aux problèmes de gouvernance qui y sont liés

Au regard des efforts entrepris  par les autorités congolaises pour résoudre les problèmes de gouvernance et la crise économique qui minent leur pays, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (Fmi) a approuvé un décaissement  au titre de sa facilité élargie de crédit (Fec) pour un montant de 324 millions de DTS (environ 448,6 millions de dollars, ou 200 % de la quote-part du pays) à l’appui du programme de réformes économiques et financières du pays.

Le programme appuyé par la Fec vise à aider la République du Congo à rétablir la stabilité macroéconomique, y compris la viabilité de la dette, et à jeter les bases d’une croissance plus élevée et plus inclusive. Il vise également à améliorer la gouvernance afin d’accroître l’efficience et la transparence de la gestion des ressources publiques, plus particulièrement dans le secteur pétrolier. Le programme appuyé par le FMI contribuera de manière positive à la stratégie régionale et aux efforts de stabilité de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac).

La décision du conseil d’administration du Fmi permet de décaisser immédiatement 32,40 millions de Dts, soit environ 44,9 millions de dollars. Les décaissements du montant restant seront échelonnés sur la durée du programme, sous réserve de revues semestrielles par le conseil d’administration.

À l'issue des débats du conseil d'administration sur la République du Congo, M. Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint et président par intérim, a déclaré :

« La République du Congo a été durement touchée par le choc des prix du pétrole et par le retard du rééquilibrage budgétaire, auxquels s’ajoutent des problèmes de gouvernance et une dette non viable. Ce choc a réduit les amortisseurs budgétaires et extérieurs et déclenché une profonde récession. Pour remédier à ces problèmes, le programme appuyé par le FMI donne la priorité à un rééquilibrage budgétaire et une restructuration de la dette ; un renforcement du capital humain, notamment au moyen de mesures protégeant les groupes vulnérables et des réformes structurelles mettant l’accent sur la gouvernance et le renforcement de la diversification économique afin de rendre la croissance plus inclusive ».

issouf.kamagate@lekiosque-deleco.com

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