Côte d’Ivoire : Miser sur l’économie verte pour la croissance future

Publié le par Kamagaté Issouf

Côte d’Ivoire : Miser sur l’économie verte pour la croissance future

« La lutte contre le changement climatique va requérir des décisions immédiates et doit devenir une priorité pour que le pays maintienne un rythme de croissance accéléré et soutenable dans la durée. », expliquait la Banque mondiale dans l’un de ses rapports sur la situation économique en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, l’institution de Bretton invite L’État ivoirien à accélérer la mise en œuvre du développement de l’économie verte, qui permettra non seulement de créer de l’emploi, mais aussi de lutter contre le changement climatique.

« Avec un littoral de 566 km, la Côte d’Ivoire compte aujourd’hui une population côtière de près de 7,5 millions d’habitants, qui produit près de 80 % du PIB national. Deux tiers de ce littoral est affecté par l’érosion côtière, avec des conséquences dramatiques pour les communautés et l’économie du pays », alerte la Banque mondiale. D’autant plus que la croissance économique de la Côte d’Ivoire repose en partie sur l’utilisation de son stock de ressources naturelles. Donc, selon la banque, la lutte contre le changement climatique va requérir des décisions immédiates et doit devenir une priorité pour que le pays maintienne un rythme de croissance accéléré et soutenable dans la durée.

Pour la banque, si la croissance économique de la Côte d’Ivoire repose en partie sur l’utilisation de son stock de ressources naturelles, ce stock semble être menacé. Car, il aurait diminué de 26 % entre 1990 et 2014. « Plusieurs phénomènes visibles confirment cette dégradation, comme la déforestation, l’épuisement des réserves d’eau et l’érosion côtière », fait-il savoir.
Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), «  le changement climatique pourrait induire une baisse du PIB de l’ensemble de l’Afrique de l’ordre de 2 à 4 % d’ici 2040 et entre 10 à 25 % d’ici 2100. Pour la Côte d’Ivoire, cela correspondrait à une perte de l’ordre de 380 à 770 milliards de francs CFA en 2040 ».

 

issouf.kamagate@lekiosque-deleco.com

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