Anacarde : La législation en matière de commercialisation au centre d’un Atelier d’échanges à Yamoussoukro

Publié le par Kamagaté Issouf

Anacarde : La législation en matière de commercialisation au centre d’un Atelier d’échanges à Yamoussoukro

Contribuer à harmoniser les compréhensions et connaissances des acteurs de la chaîne sur le mécanisme de commercialisation de l’anacarde. Et aussi échanger sur les conditions d’une bonne mise en œuvre des textes applicables en matière de commercialisation de ce produit. C’est du moins l’objectif de l’atelier  de renforcement de capacités sur la législation en matière de commercialisation de l’anacarde qui a démarré le  lundi 17 décembre 2018 à Yamoussoukro.

S’adressant aux participants, le directeur général du Conseil Coton-Anacarde, Adama Coulibaly  a indiqué : « cette rencontre permettra d’échanger avec les principaux animateurs de l’appareil judicaire que vous êtes, sur les conditions d’une bonne mise en œuvre des textes applicables en matière de commercialisation de l’anacarde, afin de permettre une prise en charge efficace des cas d’infraction ou de conflit »

Satisfait de l’évolution de la filière grâce au nouveau mécanisme de commercialisation et de régulation des activités des filières du coton et de l’anacarde, à travers la loi n°2013-656 du 13 septembre 2013, Dr Adama Coulibaly n’a pas manqué de relever certains maux de la filière, notamment les cas de violation de la loi, des manquements aux dispositions pratiques et des conflits entre les acteurs ou entre des acteurs et leurs partenaires. Des problèmes à mettre certainement à l’actif  de « la méconnaissance des textes applicables en la matière par les acteurs ou certaines administrations sur le terrain, soit des insuffisances propres à ces textes », fait –il remarquer.

« C’est l’occasion pour moi d’exprimer mes sincères félicitations à tous les acteurs de ce succès au nombre desquels figurent en bonne place l’appareil judicaire, qui nous a toujours accompagné dans la mise en place d’un environnement garantissant une saine concurrence dans la filière à tous les niveaux de la chaîne des valeurs », a souligné le président du Conseil d’administration du Conseil coton anacarde, Bamba Mamadou. Qui par ailleurs a rendu hommage au Président de la République Alassane Ouattara et au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly pour leur soutien constant au développement des filières coton et anacarde.

Générant 622 milliards Fcfa de taxe à l’Etat, la filière a enregistré  728000 tonnes de production en 2018 , soit +20% de la production mondiale et 40% de l’offre mondiale estimée à 3 280 000 tonnes. Mais elle est confrontée à la fraude qui s’opère à la frontière nord est.

 

issouf.kamagate@lekiosque-deleco.com

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